Jadis militante impliquée en milieu populaire Gisèle
Normandin a conservé ce langage de l’engagement et du questionnement, sa
thématique se voulant de mises en scène de la problématique de la survie
humaine et de ses crises existentielles.
Bachelière en Recherche culturelle, en Histoire de l’art, puis en Arts
plastiques, elle se fait l’initiatrice de la création d’une corporation
d’artistes nommée Atelier Muse-art et avec la collaboration de la Ville de
Montréal produit des expositions en art actuel à Pointe Saint-Charles, et plus
tard, organise des ateliers de création au sein des groupes
communautaires du quartier.
Outre ses
nombreuses expositions dans le réseau des centres culturels, de galeries
municipales et des centres d’artistes, elle siégea au conseil d’administration
du conseil de la Peinture du Québec à compter de 1994 et en fut la dernière
présidente, de 1996 jusqu’à sa dissolution en juin 1997.
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